Sur mon allée sans fin,
la lumière s'adoucit enfin,
les bougies se font moindre,
la solitude n'est pas à plaindre.
Dans un partage d'un monde fécond,
et de rêves pas moins nauséabond,
les idées survolent les barbelés,
rien n'empêchera leurs libertés.
Les oiseaux, exemple même de l'esprit,
sur un chemin d'aucun tracé prédit,
d'en haut, leurs regards méprisant,
sur nous, d'aucunes ailes ni semblant,
un vole parfait sans restriction,
toujours libre d'aucune violation.
Des chats gris des ondes,
invisible aux yeux du monde,
ils circulent dans notre espace,
dans nos mémoires ils prennent place.
Des cycles du temps perdu,
toujours cette réciprocité banale,
les heures des moments vécus,
sont les pages transportées du canal.
La fumée douce et bleu,
sur son parcours, direction aléatoire,
aucune logique ni sérieux,
elle n'a point de murs en ses couloirs.
Cette cabane débordant d'imagination,
ivre et défoncé en l'absence de raison,
fenêtre ouverte ou alors hermétique,
dans le bleu des idées fantastiques.
Comprendre ce semblant de vrai,
ressentir le noir au vide abstrait,
produisant toujours de l'effet,
d'aucun contact avec la réalité,
plongée au fond de l'éternité,
qui atteint l'âme de la pensée,
dans un éphémère et un eternel,
rempli de sensations spirituelles.