Dans un vaste noir infini,
le miroir toujours réfléchi,
une image opposé du vrai,
dans cet univers de reflet.
Image sans saveur,
sans amour, sans odeur,
qui toujours est même,
sans changer de thème.
Impossible de te retourner,
il est de ta face caché,
une rien qui nous mène,
un reflet d'oxygène.
Invisible, mais présente,
inodore, on te respire,
d'une façon inconsciente,
tu nous permet soupir.
Impossible qu'en nos mains,
l'on attrape juste un brin,
d'air à sa porté,
que l'on puisse contempler.
D'une source d'image blanche,
toute sensation perçu,
qui semble si franche,
n'est qu'irréel incongrus.