A l’écoute de MON (oui, oui, elle m’appartient!) émission culte « Le Masque et la plume » et de leurs critiques dithyrambiques, je me suis dit que j’étais complètement passé à côté de ce film et surtout, de sa poésie.
Ma pruderie a du prendre le pas. Je suis désolée, et ce malgré les ans, je n’arrive pas à me faire à la réalité crue et le film n’en manque pas. J’aime à me dire -et même si au fond de moi, je suis assez consciente de la société dans laquelle nous évoluons tous- que tout est beau et glamour. Je déteste être mise en face de ce « qui est vrai« .
Evidemment que Depardieu et Moreau sont impeccables mais en même temps, connaissez-vous des films dans lesquels ils eurent été médiocres? Ajoutez à cela une façon de filmer du type « le-super-8-tourné-à-l’occasion-des-68-ans-de-tata-Jeannette » qui donne rapidement l’impression d’être sur un vieux rafiot en pleine tempête et la coupe sera pleine.
Alors oui, il y a des moments très drôles, rafraîchissants, lucides aussi sur l’illogique de notre monde mais désolée, non. J’ai eu l’impression d’une émission de Groland en version grand format et désolée, étant donné le prix d’une place de cinéma, je préfère la regarder à la télé…