L’un des extrémistes servant de représentants québécois à l’État sectaire du Vatican s’est prononcé ouvertement contre la pratique de l’avortement, même en cas de viol. Le Cardinal Ouellet, connu pour ses propos fascisants, a participé à un congrès pro-vie, organisé par des forces religieuses obscures, où il a tenus ces propos.
Mais «les femmes devraient décider elles-mêmes» lui répond Marguerite Blais. L’ancien député du Bloc Québécois et abbé Raymond Gravel, condamne lui aussi les propos du diktat québécois de l’Église vaticane, reprenant lui-même, les propos du «contact direct avec Dieu…» que prétend être le pape. Pauline Marois en rajoute, et condamne elle aussi, les propos de l’exalté.
L’avortement, Mgr Ouellet devra s’y faire, est légal au Canada, et le demeurera pour un bon bout de temps. Au Québec, cela semble encore plus clair, étant donné que le conservatisme, ici, bat de l’aile plutôt que son plein. Monsieur Ouellet aurait plus de succès en Alberta…, ou aux États-Unis d’Amérique dans des coins bien reculés…
Comme les conservateurs, cet extrémiste en a contre les décisions collectives, plaisant à une certaine majorité de gens. Que l’on parle d’homosexuels, ou d’avortement, ou de quelconque discours rétrograde du Vatican, vous pouvez compter sur les conservateurs de Stephen Harper et sur Mgr Ouellet pour les répéter!
Comme un cadran mal réglé, Mgr Ouellet nous tient un discours qui fait fi des évolutions humaines, des processus nous ayant donné le droit à l’avortement, et demeure figé dans un passé obscur, dont les Québécoises et Québécois ne sont certainement pas nostalgiques. Comme une vieille plaie, cicatrisée, mais toujours douloureuse, Mgr Ouellet fait office de vermine qui tente de survivre au dépend de la plaie qui endolorie son porteur.
L’avortement est une bonne chose, s’il est pratiqué dans des circonstances d’option finale et définitive. Il ne doit pas servir de moyen de contraception, mais donner aux femmes, le droit de choisir entre une difficile maternité annoncée, ou le difficile choix de tuer un fœtus. La femme en est consciente, qu’il s’agit d’une mort provoquée. Mais la venue, parfois, de bébés non désirés, entraîne des situations d’avantage alambiquées.
Mais surtout, et la ministre Blais l’a déjà dit, c’est aux femmes de décider pour elles-mêmes, et non aux hommes de décider pour elles! Mgr Ouellet doit être à veille d’être nommé Sénateur…