Il y a certaines comédies françaises que l’on connait par cœur et pourtant les gags font toujours autant rire après 15 ans. La Cité de la Peur avec sont humour 100% Nul est de ceux-là. C’est culte, c’est en plein dans l’actu Festival de Cannes et j’en suis hyper content.
Pour ceux qui l’ignorent encore, tout commence avec le meurtre du projectionniste du film Red is Dead, présenté dans une petite salle lors du festival de Cannes. L’attachée de presse, Odile Deray va en profiter pour faire monter le buzz autour du film alors que chaque nouveau projectionniste va être « coupé» .
Pour les gags, là où généralement, tout est dit dans une bande-annonce, les Nuls arrivent à placer une réplique à mourir de rire, une référence, à chaque minute. Ils déclarent d’ailleurs eux-même qu’il y a un trait d’humour toutes les 20 secondes et je veux bien le croire.
Le film est clairement l’aboutissement de l’humour Canal de la grande époque et reste aujourd’hui l’un des must en matière de comédie française. C’est débile, certes, mais pour aligner les éclats de rire autant de fois en un film, c’est que l’écriture est excellente, un bon dosage entre le comique de situation, de répétition ou complètement absurde. Il faudra ensuite attendre Mission Cléopâtre (de Chabat) pour retrouver cet humour au cinéma. Une attente longue mais synonyme de succès, donnant encore plus de poids à la Cité de la Peur aujourd’hui entrée dans l’inconscient collectif de 2 générations mal bercées par les Nuls.