En vendant en 2002 les droits de miss France à Endemol (entreprise reine de la télé-réalité), pour 10 millions d'euros, acocquinée avec TF1, Geneviève Mulmann, alias de Fontenay, a abandonnée de fait une entreprise justeuse qu'elle dirigeait de main de maîtresse depuis 1954. Aujourd'hui, elle a fait secession, créant son propre concours de miss, après avoir estimé qu'Endemol avait transformé le concours de Miss France en foire aux bestiaux indécente (c'est le Pirate qui traduit). En cause, les "dérapages" de Valérie Bègue et de Kelly Bochenko (miss Paris 2008).
« Depuis 2008, ils n’ont pas cessé d’entourer Miss France de scandales : Bègue avec son pot de crème, à moitié nue sur une croix ; ils mettent Miss France dans Secret Story, cette émission affligeante de vulgarité ; Bochenko dans "La Ferme Célébrités", tout aussi minable ! Je leur ai dit tout le mépris que j’avais pour eux, leur manque de dignité. Est-ce qu’une femme, une mère, écarte ses jambes comme ça, devant un photographe ? Si elles veulent le faire, qu’elles le fassent, mais qu’elles ne viennent pas à l’élection de Miss France ! », dixit la vertueuse Geneviève, qui ne l'a pas toujours été.
Bon, Aziz Patel, responsable du comité Miss France pour la Réunion, a vite vu le vent tourner. Il a été l'un des premiers responsables régionaux a retourner sa veste et à choisir Endemol. Cela dit, on le comprend. Même si elle est adepte de la croix et des vierges, Mme de Fontenay n'est pas en odeur de sainteté à la Réunion.
Laurelen
Le concours Miss France est financé grâce à l'argent versé par TF1 à Endemol, soit 2,5 millions d'euros par an. Difficile pour les comités régionaux de se détacher de la bourse même si leur coeur penche vers la dame au chapeau et ses 77 printemps