ON EST PAS FATIGUES !! ( slogan de manif anti CPE)

Publié le 05 décembre 2007 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa
Lycéens et étudiants ont mené une série d'actions contre la loi LRU
NOUVELOBS.COM | 04.12.2007 | 19:14
Environ 400 jeunes ont manifesté à Paris, entre 600 et 2.000 à Lyon, un millier à Marseille, entre 800 à 2.000 à Toulouse, et plusieurs centaines à Montpellier. Entre 200 et 300 lycéens ont occupé la gare de Brest, bloquant un TGV.
Les étudiants et les lycéens ont mené une série d'actions ce mardi 4 décembre pour protester contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités (LRU).
Environ 400 jeunes, en très grande majorité lycéens, ont défilé à Paris, à l'appel des syndicats lycéens UNL et FIDL et de la Coordination nationale étudiante. Les manifestants étaient regroupés derrière une banderole proclamant "lycéens contre la LRU".
Dans le cortège, on voyait d'autres banderoles telles que "lycéens contre la loi Pécresse" ou "loi pour les riches uniquement, LRU".
Le slogan: "Sarko facho, le peuple aura ta peau" était scandé de temps à autre.
Lyon
A Lyon, entre 600 étudiants et lycéens, selon la police, et 2.000, selon les organisateurs, ont manifesté mardi après-midi à Lyon contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités.
"Facs fermées aux intérêts privés, facs ouvertes aux enfants d'ouvriers", scandaient les manifestants en tête du cortège, composé à environ 90% d'étudiants et à 10% de lycéens, selon la police.
"Lyon III mobilise contre la LRU (Loi relative aux libertés et responsabilités des universités, ndlr)", proclamait une banderole, au rythme des tam-tams et des percussions.
"On continue jusqu'à l'abrogation", a déclaré Josquin Salata, de la Fédération syndicale étudiante de Lyon.
Au milieu du cortège, les lycéens étaient nettement moins nombreux que lors de la dernière manifestation qui avait réuni à Lyon, le 29 novembre, 850 jeunes, dont une moitié de lycéens, selon la police.
Brest et Marseille
Dans le Finistère de nombreux rassemblement ont eu lieu, notamment à Landerneau (300), Plouinec (60), Pont de Buis (50), Brest, Quimper (400), Concarneau (100), Quimperlé (100), Carhaix (350), Pleyben (50), Chateaulin (180) où un rond-point a été occupé à la sortie de la 4 voies. A Brest entre 200 et 300 lycéens ont occupé à 15h45, pendant une heure la gare de Brest, bloquant un TGV.
Dans les Bouches-du-Rhône, une vingtaine de lycées étaient perturbés voire bloqués pour certains d'entre eux, et particulièrement à Marseille où a eu lieu une manifestation réunissant un millier de jeunes. Outre la loi LRU, ils contestaient la généralisation en 2009 du bac professionnel en 3 ans au lieu de 4.
Dans les universités du département, la situation est calme sur le site d'Aix où les cours ont repris normalement mais sur le site Saint Charles à Marseille, plusieurs actions étudiantes ont perturbé leur tenue, a-t-on appris auprès de la direction.
Toulouse
Entre 800 lycéens et étudiants selon la police, 2.000 selon les organisateurs, ont participé mardi à Toulouse à une manifestation pour protester contre la loi sur l'autonomie des universités. Derrière des banderoles proclamant en tête de cortège "Tous unis contre la Loi Pécresse" et "Bienvenue en Sarkozie", les manifestants, qui scandaient des slogans tel "Loi Pécresse, la France régresse", s'étaient rassemblés en milieu d'après-midi sur la place du Capitole, face à l'hôtel de ville.
"On a toujours une loi à faire tomber, les négociations, ça ne nous satisfait pas", déclarait Julien, élève d'un lycée de Cugnaux, l'un des six lycées de l'agglomération toulousaine qui restaient bloqués mardi.
Montpellier
Plusieurs centaines d'étudiants et de lycéens ont manifesté mardi après-midi à Montpellier contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités. Le cortège est parti de l'université Montpellier 2 (Sciences), bloquée, et a pris la direction du centre-ville.
Barré d'un "Service public", un cercueil ouvrait la marche. Arrivés place de la Comédie, en centre-ville, les manifestants ont mimé un cortège funèbre, avant de déployer sous les applaudissements une banderole portant l'inscription "Privatisation Précarisation".
A Montpellier, l'université des Sciences (Montpellier 2) était toujours bloquée. Une nouvelle assemblée générale doit se dérouler mercredi. L'université des Lettres et Sciences humaines (Montpellier 3) était elle aussi bloquée. Une AG est convoquée pour jeudi.