Quand le géant quitte le portEmmenant à son bord,Tous les rêves esquissésDe ceux qui restent à quai,Cela laisse comme un goût amer,De ne pouvoir prendre la mer. Quand le géant barre l'horizonDe ses multiples ponts,Se reflétant à l'infini dans l'ondeOn s'invente d'autres mondesOù nos immeubles tristes et grisS'évaderaient dans les intempéries. Quand le géant s'éloigneEt que nos envies le rejoignentOn s'envole sur les ailes des goélandsPour l'accompagner… quelques instants