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La consolante, Anna Gavalda

Par Wellreadkid

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Charles Balanda a quarante-sept ans : il est architecte, vit avec une femme qui le trompe, passe sa vie dans des aéroports, vivote, se perd. Un jour, il reçoit une lettre, celle de son ami d’enfant Alexis, qu’il n’a pas revu depuis des lustres : la mère d’Alexis, Anouk, est morte, et avec elle, une partie de Charles. Remise en question, grand ménage, résurrection, Charles va passer par tous les stades…

L'auteur

Anna Gavalda est notamment très connue pour son roman « Ensemble, c’est tout », publié chez Le Dilettante et adapté au cinéma. Elle s’est fait connaître grâce à un recueil de nouvelles « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ».

Avis

Au début, je me suis dit « aie ». Autant j’avais ad

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oré « Ensemble c’est tout » à quinze ans, autant « La consolante » commençait mal, très mal à dix-neuf ans. Ce livre, au début, on aurait dit une expérimentation littéraire un peu foireuse : narration à la première personne, puis à la troisième, omission du sujet, phrases se composant parfois d’un seul mot, sur une seule ligne (bonjour l’économie de papier), intervention de l’auteur, réflexion littéraire. Le lecteur, ballotté dans tous les sens, était perdu, mettait trois lignes à comprendre de qui on parlait, s’ennuyait. Je me suis dit « c’est mal parti, très mal barré ! ». Que si j’étais éditeur, ça aurait été direct retour à l’envoyeur. Et puis, le miracle Gavalda a opéré. Passé la moitié du livre, on est dedans, et pas qu’un peu. On a l’impression de découvrir une autre histoire, avec le monde de l’enfance, un peu étrange, carrément désordonné, mais auquel on aspirait tous étant gamins. C’est là que ça devient intéressant. Une collègue m’a fait la même remarque : il faut, laborieusement, arriver à la moitié du livre pour que celui-ci, peu à peu, nous ouvre ses portes. Je m’excuse, Madame Gavalda, d’avoir si durement jugé et condamné ce livre dès les premières pages. Parce que rien que pour ces trois cents dernières pages, ça vaut le coup.

A noter : Une bonne grosse référence à « Ensemble c’est tout », à vous de la chercher !


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