Ben patatras c’est raté ! La sous-préfecture du coin a finalement interdit le rassemblement en application du principe de précaution éthylique et au nom de la prévention de l’ivresse publique.
Son Vénérable a du reste fait, fraternellement mais discrètement, savoir à ses Apprentis et Compagnons qu’en s’y rendant, ils risquaient de tâcher irrémédiablement leurs beaux tabliers tous neufs.
Contraints de se rabattre sur le Number One, l’incontournable discothèque du cru, pour exprimer leur révolte juvénile, les d’jeunes du coin sont évidemment furieux. Pas sur du coup qu’après ils votent Sarko en 2012…
Au nom de la correction alcoolique, de la maîtrise du déficit de la sécu et de la protection par l’Etat des contribuables contre eux même, la tendance officielle serait plutôt à l’interdiction systématique. C’est compréhensible.
Compréhensible mais regrettable car c’est aussi une occasion manquée de susciter un regain de patriotisme éthylique dans le pays, en interdisant par exemple la Vodka Red Bull et ses consternants dérivés et en n’autorisant, lors de ces rassemblements, que ces bons vieux apéros bien d’chez nous que sont le Pernod, la Suze ou le Bartissol…