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"Laryngitis" (Glee - 1.18)

Publié le 16 mai 2010 par Shoone
Glee: 1.18 Laryngitis

Exit les profs, cette semaine tout ce qui nous intéresse ce sont les élèves! Un bout de temps que ce n'était pas arrivé. Mais je n'aurais pas été contre un peu plus de Sue malgré tout... bon, Will en fantôme, c'est le pied. Celui-là, moins on le voit, mieux on se porte. Et du coup, mieux va la série. Reste encore à voir su les intrigues des jeunes tiennent la route.

On commence par l'intrigue la plus improbable, à savoir la romance Puck/Mercedes. Le premier a perdu en notoriété depuis qu'il a rasé sa crête et la seconde, en devenant une pompom-girl cheerios, est devenue une lycéenne crainte et respectée. Du coup, pour récupérer un peu de sa réputation perdue, pour l'un ou la consolider pour l'autre, ils ne pouvaient que finir ensemble. Oui, ça n'a aucun sens mais c'est justement ce qui fait la force de l'histoire. C'est tellement exagéré et tiré par les cheveux que ça en fait une belle carricature du système de popularité des adolescents. On débouche finalement sur une prise de conscience de Mercredes, dans la continuité du dernier focus fait sur elle. Elle continue de s'accepter telle qu'elle est et décide donc de quitter les cheerios... et on finit donc sur une petite morale à deux balles qui gâche un peu l'intrigue.

Rachel aurait pu être détestable cette fois, notamment à cause de sa liste déononçant tout ses camarades qui ne font pas leur vocalises. Elle fait d'ailleurs tout depuis le début de la série pour décrocher le titre de "personnage le plus irritant de la télévision"... pourtant, à quelques épisodes près, et aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est un personnage que j'apprécie bien. Ce qu'il faut que la prod' comprenne c'est qu'elle est typiquement le personnage qui gagne à être ridiculisée. C'est pour ça sûrement que je me suis attaché à elle en 1ère partie de saison. La pauvre fille avait une réputation toute pourrie, passait son temps à se recevoir des milkshake en pleine poire et pourtant restait tout aussi dédaigneuse et prétentieuse. Depuis la reprise, elle était relativement tranquille niveau popularité, grâce à sa victoire aux Sectionals et à ses rencards avec Finn puis maintenant Jessie ce qui fait qu'elle devenait juste une prétentieuse à baffer. Mais aujourd'hui, son petite problème de laryngite la rend enfin un peu plus drôle, notamment lorsqu'elle essaie en vain de chanter devant toute la chorale ou quand elle arrive dans une sorte de pyjama au lycée. Le contraste entre son ego surdimensionné et sa situation ridicule constitue toujours un procédé comique infaillible. Mais les rires sont de courte durée. Finn, qui devient soudainement un expert en psychologies (WTF?) essaye de faire relativiser son amie sur la perte temporaire de sa voix en lui présentant un pote tétraplégique. C'est bien mignon mais c'est aussi un virage  de tonalité que l'intrigue prend un peu trop brusquement... j'ai eu un peu l'impression d'être pris en otage quoi. On en arrive à une nouvelle morale: "arrêtez de vous plaindre pour tout et pour rien, il y a toujours quelqu'un qui a bien plus de raison de se plaindre"... pas bien subtil et un peu gonflant quand on a déjà eu une dose de morale avant.

Kurt quant à lui, a enfin droit à la suite de sa storyline entamée dans le 1.16. Sauf qu'on n'apporte pas grand chose de nouveau. Il a toujours un problème avec l'affection de son père pour Finn. Mais son père continue de lui assurer qu'il n'a pas à se sentir exclu et qu'il l'accepte tel qu'il est. Le jeune homo a du mal à le croire et s'essaye donc à l'hétérosexualité, non sans avoir un peu de mal à refouler sa "gaytitutde" (nouveau terme sponsorisé par Ségolène Royal). C'est marrant 2 secondes, notamment quand Brittany qui tient à son record de "dates" lui met le grapin dessus. Mais quand revient l'éternel discours sur l'acceptation de soi lorsque Kurt voit que son père ne semble pas trop sensible à ses efforts pour le satisfaire, ça devient juste chiant.

Qu'en est-il des prestations musicales de l'épisode? Elles sont clairement en-dessous de celles des épisodes précédents... merci à Kurt et son épouvantable voix. On reconnaître quand même que son interprétation était convaicante. En ce qui concerne le One de fin avec toute la troupe, c'est un peu fade et ne remonte pas trop le niveau. Il y a sinon Jessie's Girl qui est pas trop mal malgré des mimiques de Finn assez ridicules. Parmi tout ça, le rythmé et énergique The Lady Is a Tramp de Puck et Mercredes se distingue facilement. Mais globalement, le bilan n'est pas bien terrible. On fera sûrement mieux la semaine prochaine avec le passage de l'inénarrable Neil Patrick Harris.

En conclusion, un épisode plutôt sympa qui a ses moments funs mais qui est plombé par un surplus de moralisation. Encore, si c'était des morales inédites, ça aurait pu passer... mais le fait est que Glee  ne renouvelle pas trop son propos.

[6,5/10]


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