Vous ne voulez pas venir faire du tourisme en Polynésie ? Tant pis ! Mais à défaut de touristes, de vente de perles, on rit bien des perles locales…
Cet homme se dit descendant du Roi Tamatoa et refuse que le nom de son ancêtre soit utilisé par le navire à grande vitesse de l’armateur Bill Ravel. «S’il veut acheter le nom, il lui en coûtera 300 millions de FCFP » (2,5 millions d’€) déclare T.T.
Ben non, ce n’était pas une farce pour le 1er avril.
Le Tribunal a une pile de dossiers à traiter dont la batterie de casseroles du « Vieux Lion » et des plaintes en tout genre. Voilà que l’on va exhumer maintenant les « roitelets » des îles de Polynésie pour faire sonner le tiroir-caisse de ce T.T. C’était peut-être pour construire un mausolée en l’honneur de son ancêtre ou bien ?…
M. qui est Chinoise, me parle régulièrement de la « sensen ». Aujourd’hui, au temple protestant c’était « sensen ». Je demande : c’est chinois ? – Non, c’est « sensen ».
Régulièrement elle me parle de « sensen » (je l’écris comme je l’entends de mes oreilles). J’interroge mon amie adventiste :
- Sais-tu ce qu’est « sensen » ?
– Qui t’a parlé de « sensen » ?
– c’est M.
– Tu ne sais pas ce qu’est « sensen » ?
– Non, et M n’arrive pas à m’expliquer.
– Je pense que tu connais le tableau « La Cène », le dernier repas du Christ ?
– Oui, comme beaucoup.
– Eh bien c’est ça « sensen », Sainte Cène. Prononcée à la tahitienne c’est perçu par tes oreilles popa’a comme un mot chinois : « sensen » ! Tu sais bien que nous avalons un grand nombre de syllabes, mais de là à entendre du chinois…
- Mauruuru pour ton explication.
Je vais devoir désormais accorder mes oreilles au diapason chino-tahitien…
Sabine