Nanon devant Poncelet de la Grave : La table de marbre
Les ballets de Baillif ont évoqué la prime jeunesse du Chevalier
Jean-Claude GLANDOR et ses Tambouyés
Claude RIBBE dans son dernier ouvrage sur Saint-Georges, fait la part belle au Chevalier dans la lutte pour l’abolition de la traite des noirs.
La commémoration du 10 mai et autres dates si affinité offre aussi l’occasion de mettre en avant la musique de Saint-Georges.
A ce jour la manifestation la plus éclatante et la plus spectaculaire a été le spectacle offert par les enfants de Baillif et de Saint-Yorre les 10 et 11 mai 2007. J’ai plaisir à me remémorer les deux “standing ovations” dans cette salle comble de Vichy… Standing ovation pour les quelques 400 excécutants élèves et équipe pédagogique du collège Victor HUGO associés à quelques jeunes du Collège de Baillif.
Que d’efforts pour arriver à boucler ce spectacle… mais aussi que de témoignages d’amitié, que de gestes d’encouragement.
On raconte souvent bien des choses sur le Chevalier, mais je sais qu’une seule récompense est venue couronner ce spectacle : mais quelle réponpense :
Le Prix des Droits de l’Homme René CASSIN.
Éduquer aux droits de l’Homme est l’une des missions primordiales de l’école. Le Prix des droits de l’homme- René Cassin fut créé en 1988 à l’occasion du 40ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour favoriser l’apprentissage de la citoyenneté et des droits de l’homme dans les établissements scolaires. Il porte le nom d’un homme au parcours exceptionnel et exemplaire : René Cassin, prix Nobel de la paix, principal rédacteur, précisément, de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948.
Il est décerné chaque année par le ministère de l’Éducation nationale et la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDDH), qui assure auprès du gouvernement un rôle de conseil et de proposition dans le domaine des droits de l’Homme, du droit et de l’action humanitaire et du respect des garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques.
Il récompense une action forte et exemplaire, éventuellement inscrite dans un projet d’établissement, qui porte sur un thème lié à la promotion et à la protection des Droits de l’homme en France et à l’étranger. Tous les élèves de collèges, de lycées d’enseignement général et technologique et de lycées professionnels des établissements publics et privés sous contrat et des établissements à l’étranger peuvent y participer. Il récompense deux types de réalisations et d’engagement :
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l’un, thématique, récompense des travaux collectifs (mémoire, CD-ROM, DVD, site Internet…) produits par les élèves sur un sujet qui varie chaque année ;
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l’autre plus général, distingue tout projet d’établissement s’inscrivant dans le cadre de la promotion et de la mise en oeuvre effective des droits de l’Homme. Cette deuxième catégorie privilégie les réalisations, l’engagement et/ou les actions concrètes d’un groupe d’élèves, d’une classe, d’un groupe de classes, d’un établissement, d’un groupe d’établissements, sans aucune restriction thématique. Des mentions spéciales peuvent être attribuées.
En 2008, la célébration du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme le 10 décembre a mobilisé l’ONU et, bien sûr, la France. Le ministère de l’éducation nationale s’y est associé en invitant les écoles et les établissements scolaires à mener des projets éducatifs autour de cet événement. Le thème du Prix des droits de l’homme-René Cassin était : “1948-2008 : la Déclaration universelle des droits de l’Homme aujourd’hui”. Les élèves étaient en particulier invités à s’interroger sur le chemin parcouru depuis 1948. Des ressources pédagogiques spécifiques ont été proposées dans le cadre des “Itinéraires de citoyenneté”, un partenariat avec l’association Civisme et Démocratie.
Sur proposition du comité pour la mémoire de l’esclavage, depuis plusieurs années la traite, l’esclavage et leurs abolitions sont intégrés parmi les projets éligibles. Parmi les lauréats, plusieurs actions menées autour de ce thème :
Au titre de 2007 :
Collèges, catégorie prix spécial : Collège Victor Hugo de Saint-Yorre (03, académie de Clermont-Ferrant), pour la représentation théâtrale sur la vie du chevalier de Saint-George, qui a permis aux collégiens (tous niveaux confondus) de traiter du sujet de l’esclavage. Le chevalier de Saint-Georges, métis né esclave, fut célèbre pour ses talents de musicien et d’escrimeur et son parcours exemplaire pour la défense militaire de la République durant la Révolution française. La représentation théâtrale est rythmée tantôt par de la musique classique ou des chants extraits de l’œuvre de Saint-Georges, tantôt par de la musique antillaise avec des tambours. Parallèlement au projet théâtral, les lauréats ont été initiés à l’escrime, au chant, au tambour et à différents instruments de musique, en comparaison avec ce que fut la vie de ce chevalier.
Encore Bravo à Saint-Yorre, la Guadeloupe et le Baillif n’oublient pas.
Petit clin d’oeil de l’histoire : Saint-Yorre serait une déformation ancienne de Saint-Georges !
- Saint-Yorre n’était à l’origine que le lieu ou se situaient une chapelle isolée et un moulin, puis un prieuré fut mentionné au VIIIème siècle.
- La célèbre station thermale fut lancée au XIXème siècle par le père de l’écrivain Valery Larbaud.
Saint-Yorre, célèbre pour son eau minérale, ne s’est pas toujours appelé ainsi. Au Moyen-Age, les gens de l’époque prononçaient Saint-Thierry, Saint-Tiure, Saint-Thiaure, Saint-Yorre voire Saint Georges.
http://www.college-saint-yorre.fr/