Rien ne prédestinait cette jeune violoniste de formation à la musique soul si ce ne sont ses origines. Un grand-père sénégalais pour racines familiales, une enfance passée sur les hauteurs savoyardes comme histoire de vie. C’est là, à Évian, que Madjo a grandi et trouvé ce nom d’artiste. Madjo, pour la contraction des prénoms Madeleine et Joseph, les anciens propriétaires de la maison dans laquelle elle a vécue. Un nom d’artiste parfois, ça se trouve aussi comme ça !
A mi-chemin entre l’album et le single, il y a l’EP. Comprenez Extended Play, le format sur lequel Madjo a choisi de faire figurer ses quatre premiers titres. Entre blues et musique folk, les mélodies de cette jeune songwriter s’enchaînent aussi bien en anglais qu’en français. Son timbre de voix singulier à la fois doux et grave nous enchante dès les premières notes de musique. On y reconnaît ses influences : Rickie Lee Jones, Fiona Apple ou encore Beth Gibbons. On y décèle une pointe de Yaël Naïm s’il fallait faire une comparaison à la française. Mais de comparaison, Madjo n’en a pas besoin. Elle est à elle seule une chanteuse hors du commun. Une découverte prometteuse que l’on suivra avec délectation.
- Écouter l’EP de Madjo :