Le protocole de communication actuel est l’adresse IP. Le président de l’ICANN, Rod Beckstrom, informe aujourd’hui que sur les milliards d’adresses IPV6 possible, il en reste seulement 8% à 9% attribuables. Par conséquent, si rien n’est fait, lorsque ces pourcentages seront atteints, il ne sera plus possible aux nouveaux appareils de se connecter au web. Il demande donc une mise à jour de la version de ce protocole que tous les internautes utilisent (ndlr : ainsi que les serveurs…).
Lors de la cérémonie de lancement du nom de domaine à caractères cyrilliques, à Moscou, le président de l’ICANN à ajouté : « C’est un énorme chantier de gestion et d’opérations sur le réseau (…) mais il va falloir que ce soit fait parce que nous, les hommes, inventons tellement d’appareils qui utilisent internet maintenant »
Depuis fin octobre dernier, l’ICANN à approuvé la mise en place de noms de domaines de tous les alphabets existants : Chinois, russe… Actuellement, la Russie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes ont l’accord les noms de domaines nationaux : « C’est un grand pas en avant. Internet existe depuis près de quatre décennies et c’est la première fois que les noms de domaines s’ouvrent à des langues et aux caractères natifs d’une population »
Il a fallu 11 ans pour réussir à ouvrir l’adressage des noms de domaines à toutes les langues.