Utiliser un tel vocable ne sert qu’à dramatiser une situation afin d’imposer la notion de sacrifices aux
français. Surtout, cela lui permet de justifier face à « l’urgence » de la situation un calendrier très court. Alors que la Suède a pris 10 ans de négociation, le président français ne
prévoit que quelques mois ! Le sujet mérite pourtant une réflexion longue et partagée afin d’arriver à un consensus. Nous le pouvons car nous avons le temps. Le problème est que Nicolas
Sarkozy a besoin d’inscrire cette ligne à son bilan avec 2012, qu’importe si cela ne sauve pas ce qui fait la force de notre système.
Comme l’a rappelé Martine Aubry dans une récente tribune dans le Monde, réformer les retraites implique de prendre en compte beaucoup de paramètres (âge d’entrée dans la vie active, pénibilité, espérance de vie, préparation du 3ème âge, financement et solidarité). Notre système de retraite est un pilier de notre pacte social. Le réformer impose un consensus large autour d'un système juste et solidaire.
merci à Section PS Château-Thierry