IZO se défait de toute contrainte (contrainte de narration, contrainte temporel, etc…). Le film devient une entité de l’absurde qui laisse transparaître la générosité d’un auteur. Une générosité dans l’excès et l’exubérance. A travers IZO, Takashi Miike combat le mal par la mal. Il y dénonce les dérives de nos sociétés et la noirceur qui y habite, ainsi que la déviance de l’être humain. Il tire à boulet rouge sur les institutions à l’image de la justice, de l’armée ou bien encore de la religion. Takashi Miike met en scène une œuvre profondément révolutionnaire qui s’attaque à toute forme de pouvoir de l’homme faussement investit par ce même homme. Il fustige ainsi la démocratie et le principe de nation. IZO se veut un pamphlet dur sans aucune retenue.
> Rediffusion 24 juin, 20h30, Cinéma 2
I.D. Vous avez aimé cet article ? Partager