samedi 15 mai 2010
Ah, ce film c’est la grande époque de Bébél où il arrivait avec son camarade Alain Delon à remplir les salles. Il montre son excellente reconversion de la Nouvelle Vague vers le cinéma d’action à la française où le principal argument marketing tenait dans le fait qu’il réalisait lui-même ses cascades. On a droit ainsi à une poursuite sur les toits de Paris, une course de voiture dans les rues de la capitale. Tout ceci est très classique et aurait pu très bien se situer à New-York ou San Francisco, mais est aussi très bien fait.
Le seul truc un peu ringard, ce sont les vues subjectives de Minos où une partie de l’écran est masquée par un œil simulant son œil de verre. Le scénario comporte quelques incohérences et on se demande par moments comment Belmondo ne voit pas que le meurtrier le nargue en allant jusqu’à aller le voir, mais ce n’est pas ça le plus important.