Magazine Cinéma
samedi 15 mai 2010
Comme pour Full Metal Jacket, ce film comporte deux parties et c’est surtout la première que j’aime. Rien que la première scène est fantastique ; le travelling dévoile la bande d’Alex dans un bar branché, puis on entend la voix de Malcom McDowell, un brin vicieuse et complètement en accord avec le personnage. Kubrick montre encore avec ce film qu’il est un touche-à-tout de génie ; pour tous les thèmes qu’il a abordés il crée la référence, après en voyant d’autres films, on peut se dire qu’il y a un peu d’Orange mécanique à l’intérieur.
La description de la violence gratuite d’une jeunesse désenchantée qui ne veut se fondre dans la société avec la musique classique en fond sonore, mêlant l’humour et le sadisme, n’est plus aussi dérangeante que tous les films plus ou moins gore tombant dans l’ultra-violence qui lui ont succédé. Ce film est unique !