samedi 15 mai 2010
Ce que j’aime tout particulièrement dans ce film, c’est la description de la société du futur. Surtout l’utilisation interactive de la publicité. C’est le rêve de tout marketeur de pouvoir identifier automatiquement un client passant devant un magasin et de puiser dans l’immense base de son CRM pour lui proposer le produit lui convenant le mieux. Cela existe presque déjà puisque la RATP a installé quelques écrans plats dans ses couloirs réagissant et s’adaptant au nombre de personnes s’arrêtant devant l’écran. J’ai vu aussi il y a quelque temps des solutions de panneaux publicitaires équipés de bornes Bluetooth et envoyant un message push sur les personnes passant devant. Toutes ces expériences sont dénoncées comme intrusives et c’est ce que dénonce aussi le film où l’on voit tous les excès d’une vie contrôlée continuellement.
Ce qui est dommage, c’est la prestation de Tom Cruise, Monsieur deux expressions, qui montre toute l’absence de talent dramatique. En fait, il n’est bon que pour les scènes d’action où cela castagne dur.