Magazine Culture

Les oubliés du shoegaze (partie 2 : Ecstasy Of Saint Theresa)

Publié le 15 mai 2010 par Deschibresetdeslettres
Deuxième volet de cette petite rétrospective, nous passons aujourd'hui à un groupe vraiment plus underground. Secret Shine n'avait rien d'un ponte du shoegaze, mais son contrat avec Sarah Records lui offrait quoiqu'il arrive un certain prestige. Là, en ce qui concerne Ecstasy Of Saint Theresa, il sera plus compliqué de trouvé des références qui claquent. Tout au mieux 15 minutes d'antenne chez John Peel. Faut pas chercher midi à quatorze heures, leur côté très confidentiel vient avant tout de leur provenance géographiques : les Ecstasy Of Saint Theresa sont tchèques. Et d'ailleurs, ils se sont formés quelques mois après la Révolution de velours. Un contexte historique un peu particulier – la liberté retrouvée – qui dans l'esprit de certains se retrouvera bien dans leur musique. Moi j'en sais rien. Ce qui est sûr, par contre, c'est que Susurrate, sorti en 1991, est un sacré album, à l'ambiance très prégnante. Attention, c'est du shoegaze dans son pan le moins abordable : hyper mal produit, très bruitiste, relativement abstrait à la première écoute. Faut être concentré sur cet album, parce qu'en musique de fond c'est une horreur. Mais les habitués pourront quand même se raccrocher aux codes du genre bien respectés : voix mixtes, cœurs angéliques et grosses distos. Et puis Susurrate contient un de mes 5 morceaux shoegaze préférés : Swoony et ses 7 minutes sublimes de divagation mélancolique. Bonne écoute !

Les oubliés du shoegaze (partie 2 : Ecstasy Of Saint Theresa)

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Deschibresetdeslettres 2070 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine