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Un moyen simple de ne plus se faire klaxonner en Suisse quand on a des plaques françaises (et l’inverse)

Publié le 15 mai 2010 par David Talerman

Lorsque j'étais encore en plaques suisses, il m'arrivait assez souvent de me faire klaxonner pour rien par des voitures en plaques françaises (comme par exemple à cause d'un démarrage pas assez rapide au feu). Et inversement, lorsque je me suis retrouvé quelques années après avec des plaques françaises, il m'arrivait dans certains cantons (comme Genève par exemple) de me faire klaxonner pour rien non plus. Après le délit de sale gueule, les automobilistes inventèrent donc le délit de sale plaque.

Comment être certain de la nationalité du conducteur du véhicule ?

Bref, une réaction de base et primaire, que beaucoup ne peuvent réprimer (nous parlerons de réflexe). Seulement voilà : qui peut être sûr, dans une région transfrontalière, de la nationalité réelle du conducteur ? Une voiture en plaque suisse peut abriter un Français et inversement.

Ne plus se faire klaxonner à cause de ses plaques

Alors pour brouiller les cartes, je fais un large appel aux personnes qui en ont marre des incivilité routières liées à leur plaque (française ou suisse) et qui vivent en zone frontalière : mesdames et messieurs en plaques françaises, ajouter un "CH" ou un petit drapeau suisse sur votre voiture, et mesdames et messieurs en plaques suisses, ajoutez un sigle régional français (les bretons ont "BZH", les savoyards la croix de savoie...).

Du coup, impossible de vraiment savoir qui est à l'intérieur, ça brouille pas mal les carte. Ce petit geste devrait limiter les incivilités et autres coups de klaxon.

Si vous avez une autre idée, c'est le moment de vous manifester !

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