Mais alors, si ces systèmes nous rendent-ils autant de services, sont-ils si simples à installer et à manipuler ? Quelles écueils guettent leurs utilisateurs ? Pourquoi les choses ne se passent-elles pas toujours comme vous l’aviez rêvé ?
Voici une série de 3 billets sur ce thème. Le 1er chapitre est consacré aux systèmes. Le second traitera des contributeurs, puis nous bouclerons par les aspects d’organisation.
1. A l’origine était l’informatique : Les systèmes
L’une des principales causes de mécontentement est l’inadéquation entre le CMS et son utilisation au quotidien. Les experts en gros systèmes ne vous seront d’aucun conseil : Ne laissez pas les autres décider pour vous et étudiez les fonctionnalités offertes par un CMS et sa souplesse d’utilisation, seuls garants de votre confort au quotidien et des performances associées dans la pratique de votre métier.
… Et ne me dites surtout pas que c’est une histoire de gros sous, il existe de nombreux CMS libres, d’autres en mode SaaS, et enfin ceux qui sont accessibles pour quelques poignées d’euros : au vu des enjeux d’audience, l’investissement est rapidement amorti.
2. Puis vint l’installation …
L’une des forces des CMS réside dans leur capacité à embarquer toutes vos demandes, voire plus. Cette inflation n’est pas toujours une bonne nouvelle, surtout pour les personnes qui l’installent, la paramètrent et l’administrent : lenteurs d’affichage, fonctionnalités hasardeuses, inutiles ou conflictuelles, backups foirés, workflow de publication complexes, gestion des médiathèques peu ergonomiques : Les développeurs oublient quelquefois qu’un CMS doit être robuste et permissif, c’est-à-dire s’installer sur n’importe quel serveur, accepter les versions logicielles anciennes dans des entreprises quelquefois “à la traîne”.
En bref, la boîte est belle, le contenu est prometteur mais la prise doit être conforme à l’ampérage de votre entreprise, sans compter que le technicien doit être au fait des technologies du web…
3. Maintenir … ou mourir !
Le budget de maintenance d’un site est rarement un point d’accroche en début de cycle. Mais rapidement, les CMS sont victimes de leur succès et le mille-feuille peut devenir difficile à administrer si le nombre de contributeurs passe de 5 à 25, que les bases de données enflent dangereusement, que les connections explosent les réseaux internes ou que les contenus multimédias absorbent votre bande passante avec la fâcheuses habitude de générer toutes les connections au même moment : engorgement garanti.
Internautes insatisfaits, utilisateurs mécontents, sans parler du manque à gagner pour votre entreprise : Attention, danger ! Si l’ajout de “ressources” - je déteste ce mot - peut palier certains manques, il vous faudra réviser votre copie sur l’an 2 pour absorber les crûes à venir… Il était de coutume de laisser venir (launch and learn comme le disaient mes amis de Cap Gemini). Cette logique a ses limites.
Le prochain article sera consacré aux contributeurs.