Canzone de l’endormie sur un doute
Dormez, ne croyez plus, la joue à mon épaule,
qu’il n’est pas de tendresse au monde hors la nôtre,
que l’amour se disperse et meurt de l’un pour l’autre,
mais croyez aux zéphyrs s’aimant de pôle en pôle
et que les papillons sont les âmes des saules.
Dormez, voyez ce soir l’amour universel,
dormez en regardant par tous les yeux du ciel.
(Paul Fort)