Paris n'est qu'un trésor, un effluve passé,
Un morceau de mon coeur, un paradis caché,
Change plus vite, hélas! Que les ailes du temps,
De l'oiseau de mes rêves l'espace d'un instant.
Paris n'est que merveille, splendide destinée,
Une noble fontaine au milieu des nuées,
Un vertige inconnu quand mon âme s'éveille,
Et caresse mon coeur que le désir éveille.
Paris comme un doux songe s'envolera bientôt,
Cette envie qui me ronge insatiable fuseau,
Maculera d'orage les contours de mon coeur,
Le dernier des visages où s'abat le malheur.
Tiré de Pensées mélancoliques