Magazine Cinéma
vendredi 14 mai 2010
Ah celui-là ! Je l’adore ! D’abord par sa forme : c’est le sommet de l’expressionisme avec ses jeux d’ombres et de lumières, les reflets dans les vitrines des magasin mais aussi l’économie du son, l’air de Peer Gynt sifflé par le meurtrier, la suggestion du ballon de la petite fille s’échappant dans les airs.
C’est aussi un scénario complètement actuel (cela parle d’un tueur d’enfants), une enquête policière originale puisqu’elle est menée de front par la police et la pègre qui souhaite éloigner le plus vite possible la police de la rue pour pouvoir vaquer à leurs occupations. C’est enfin la merveilleuse scène finale montrant le « procès » de M par la pègre avec ses très beaux plans suggestifs sur l’assemblée.