Comme on s’y attendait, le Premier ministre Australien, nommé à l’issue de la victoire des travaillistes aux élections législatives du 24 novembre dernier, a annoncé avoir ratifié le protocole de Kyoto, le jour même de sa prestation de serment, alors que ses prédécesseurs s’y étaient obstinément refusés, suivant en cela les Etats-Unis qui restent aujourd’hui, le seul grand pays industriel absent du protocole.
L’adhésion de l’Australie est importante à deux égards, elle a d’abord une importance symbolique au moment où l’on discute à Bali de la feuille de route en vue de négocier la prolongation du protocole de Kyoto et ensuite par les engagements pris par l’Australie de diminuer leurs émissions gaz à effets effet de serre de 5 % d’ici 2012, ce qui devrait servir d’exemple.
La communauté scientifique australienne qui a déploré l’attitude rétrograde de son pays, victime d’une sécheresse sans précédent, a condamné l’attitude des Etats-Unis , qui selon elle n’as plus de justification à leur position de refus.