Escape from Butcher's Bay.
Riddick représente bien plus qu'un anti-héros, c'est vraiment le type dont le dossier atteint des sommets de criminalité. Les morts ne se comptent plus derrière lui, la prime pour sa capture est des plus élevées, ses poursuivants le traquent sans relâche. Dans le film Pitch Black, il doit survivre sur une planète peuplée d'aliens au côtés de ceux qui le tiennent prisonnier; dans sa suite directe, le court-métrage d'animation Dark Fury, il affronte des mercenaires alors qu'il vient à peine de quitter le monde maudit; dans Les Chroniques enfin, il sauve la galaxie de l'envahisseur venu du lointain. Jamais volontaire, toujours obligé d'agir pour sa survie, sans attaches, c'est pour cela que l'on ne peut le qualifier de héros. Mais quoi qu'il soit, c'est un plaisir de l'incarner.
Un bon jeu, donc, mais dont la difficulté me fait souvent pester, tout comme un scénario qui aurait mérité une meilleure narration. Le charisme du héros est néanmoins un vrai plus au titre.