Et ma pépite à moi, la répétition de Don't you (forget about me) pour le Live Aid 1985, sûrement le moment le plus important de leur carrière ! Et Jim Kerr oublie les paroles... nanana
nana... le son est saturé mais alors quelle voix au moment du Ouuh Ouh Ouuuuh OOOOOh ! Ouais je sais je le fais super bien. On s'y croirait. Et en voyant ce que ça a donné, on voit bien l'utilité des répétitions et de la balance.
D'ailleurs toujours sur le Live Aid 85, Jim Kerr a failli se barrer avant la fin ! Regardez la vidéo, j'adore. Je trouve ça exceptionnel,
il se laisse pas du tout démonter. Et pour le côté café des sports absolument fascinant, il a souvent déclaré que la plus grosse erreur de sa carrière était... le pantalon qu'il portait lors de
ce concert (alors que sa période chapeau/ballerines est bien pire mais bon...) et à la toute fin de la vidéo il y a quelques secondes de sa femme de l'époque Chrissie Hynde, chanteuse des
Pretenders. CD 3 et CD 4 remplis de live... avec culottes, ouais je vais la garder cette expression désormais, de 1985 à 1995...
...dont le live du concert pour Mandela, contre l'apartheid en 1988, histoire de ne pas oublier la vraie signification de cette chanson qui aujourd'hui est bien agréable parce que Mandela est libre mais qui a l'époque était bel et bien une protestation... Et toc !
Ils ont 40 ans à l'époque de l'enregistrement dont 20 de carrière. Leur précédent album Neapolis sorti en 1998 a été un échec commercial et critique (moi je le trouvais intéressant pour divers points, j'en reparlerais). Qu'à cela ne tienne, on est les Simple Minds, on va en refaire un. J'aime le côté apaisé de cet album malgré ce contexte particulier, ils étaient loin de se douter qu'ils allaient devoir se friter la gueule avec la maison de disques... Mais bon en même temps, le fait d'avoir quand même sorti cet album renforce ce sentiment qui fait qu'on aime ou qu'on déteste les Minds. Ils sont pas du genre à faire des concessions. S'ils veulent faire quelque chose, ils le font un point c'est tout. Jeweller to the stars sera d'ailleurs reprise sur Black & White 050505 en tant que The jeweller part II.
Pour moi il n'y a aucun morceau à éviter, ils sont parvenus à faire un ensemble cohérent, intime, intéressant, musicalement diversifié tout en conservant l'esprit du groupe et leur penchant pour les expérimentations électroniques. L'un des plus beaux bijoux de l'album est certainement Neon cowboys, quasiment acoustique donc assez inhabituel chez Simple Minds...
She knows pour les petits coeurs comme le mien. « I want to know what star you are, why you're so good to me. »« A quoi ça sert d'être frères si on ne peut pas emprunter ses jouets ? » Happy is the man n'a pas été écrite par Jim Kerr mais par son frère Mark (je pense qu'il y a aussi sa voix quelque part mais laquelle est-ce ?) ! En tout cas je suis amoureuse de la voix principale !
Pour finir mon péché mignon, tout en douceur, du vrai piano,
vocalement au top avec ce "sleeping" résonnant.