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MUSIC: "Fils de rien", des poètes punk !/punk poets!

Par Bullesdeculture @bullesdeculture
MUSIC:
"Je suis cet autre qui n'est rien d'autre qu'une ombre.
Une ombre qui retombe en ses décombres.
Bras ouverts découverts dans tes vers. Air bien trop sombre."
Fils de rien ("L'autre")

Pochette carton, écriture noire, fond peint rouge, la rencontre des Fils de Rien se fait au milieu de la nuit au son d'un accordéon : leur premier album éponyme est né !
Cover cardboard, black writing, red painted background, we meet Fils de Rien (litterally, "Sons of Nothing") in the middle of the night with the sound of an accordion: their eponymous first album is born!

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Première partie du groupe français Pigalle devant 400 personnes pour présenter son premier album, que rêvez de mieux ?
Depuis trois ans, Quentin Auvray à l'accordéon, Jérémy Tourneur à la guitare et Mickaël Commereuc à la contrebasse investissent les salles et les bars de France où entre deux bières, ils distillent leur poésie punk. Avec un nom de groupe inspiré d'une phrase entendue comme dans les chansons de Jacques Brel ("Fils de…"), de Barbara ("Si La Photo Est Bonne") et de Léo Ferré ("Les Anarchistes"), ces Fils de Rien sont donc loin d'être des orphelins sans passé et leur poésie de la rue, la présence de l'accordéon font irrémédiablement penser à des groupes comme La Rue Kétanou, Les Ogres de Barback, Pigalle et surtout Les Têtes Raides.

Si ce premier album n'évite pas les écueils (parfois trop sombre, des changements de ton pas toujours maîtrisé), on est vite emporté par la fougue et l'énergie du groupe. Et c'est aussi cela leur force : une forte présence sur scène où la théâtralité de Quentin (auteur de la plupart des textes), la folie de Jérémy (guitariste) et la sobriété de Mickaël (contrebassiste) sont un vrai régal à voir et à entendre sur scène.
Six heures, la ville s'éveille,
La routine, comme la veille.
"Le travail, c'est la santé"
Qu'ils viennent me rabâcher...
Métro, boulot, dodo,
C'est pas trop mon credo.
Dans un vieux rade cradingue,
J'vais m'accouder au zinc...
Jamais j'vais au boulot,
J'préfère le caboulot.
A vingt ans, le bel âge,
La tête dans les nuages,
On r'fait déjà le monde,
En se grillant des blondes,
Tous un rêve à la main,
C'est sûr... On r'vient demain."
Fils de rien ("Caboulot")

Et donc un intéressant premier album aux textes et aux musiques sensibles et poétiques (dont le mystérieux "L'autre", l'instrumental "Éloge de rien", l'entraînant "Caboulot" et le sombre "Idées noires"). C'est sûr, nous aussi... on r'viendra demain !
jici

Site officiel : http://www.myspace.com/filsderien
Quelques dates de concert sur Paris :
- jeudi 06 mai 2010 à 20:00 au Le Kibélé (12 rue de l'échiquier, Paris 10) ;
- jeudi 20 mai 2010 à 20:00 au Le Pix Bar (49 rue Pixerecourt, Paris 20).
MUSIC: First part of a concert of the French group Pigalle set in front of 400 people to present their first album, what can we dream more?
For three years, Quentin Auvray on accordion, Jérémy Turner on guitar and Mickaël Commereuc on double bass invest halls and bars in France where between two beers, they distill their punk poetry. With a band name inspired by a sentence heard in songs like the one of Jacques Brel ("Fils de…"), the one of Barbara ("Si La Photo Est Bonne") and the one of Léo Ferré ("Les Anarchistes"), these Fils de Rien are therefore far from being orphans with no past and their street poetry, the presence of the accordion make us hopelessly to think of French groups like La Rue Kétanou, Les Ogres de Barback, Pigalle and of course, Les Têtes Raides.

If this first album does not avoid the pitfalls (sometimes too dark, changes of tone not always controlled), we are quickly swept away by the enthusiasm and the energy of the group. And it is also their strength: a strong presence on the stage where the theatricality of Quentin (author of most of the texts), the madness of Jérémy (guitarist) and the sobriety of Mickaël (bass) are a real treat to see and to hear on stage.
Six heures, la ville s'éveille,
La routine, comme la veille.
"Le travail, c'est la santé"
Qu'ils viennent me rabâcher...
Métro, boulot, dodo,
C'est pas trop mon credo.
Dans un vieux rade cradingue,
J'vais m'accouder au zinc...
Jamais j'vais au boulot,
J'préfère le caboulot.
A vingt ans, le bel âge,
La tête dans les nuages,
On r'fait déjà le monde,
En se grillant des blondes,
Tous un rêve à la main,
C'est sûr... On r'vient demain."
Fils de rien ("Caboulot")

So an interesting first album with poetic and sensitive texts and musics (including the mysterious "L'autre"/"The other", the instrumental "Éloge de rien"/"Praise of nothing", the lively "Caboulot"/"Dive" and the dark "Idées Noires"/"Black Ideas"). Of course, as they say in one of their song, nous aussi... on r'viendra demain ! (litterally, "we also, we'll come back tomorrow!")
jici

Official website (in French): http://www.myspace.com/filsderien
Some concert dates in Paris (France):
- thursday, May 6, 2010 at 20:00 at Le Kibélé (12 rue de l'échiquier, Paris 10) ;
- thursday, May 20, 2010 20:00 at Le Pix Bar (49 rue Pixerecourt, Paris 20).

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