Les médias nous apprenaient hier l'arrestation par la GRC de Robert Moniz, un arnaqueur de grand chemin. Peu importe la stratégie qu'un fraudeur utilise, le résultat est toujours le même; profiter de la naïveté et de la confiance accordée pour usurper des sommes d'argent, peu importe des dommages que cela pourrait causer à ceux-ci.
L'émission LA FACTURE de Radio-Canada parlait de ce fraudeur au printemps 2009. J'en parlais aussi sur mon blogue à l'époque. Le fraudeur abordait des gens honnêtes, leur faisait miroiter de l'argent facile à faire par une transaction immobilièrequi sur une propriété qui se vendait sous la valeur marchande. En leur nom, il achetait un immeuble sur le marché qui devait être sous la valeur marchande et la refinançait le temps de la revendre avec profits. Il ne leur disait pas que le vendeur de l'immeuble, c'estait aussi lui. Le personnage avait tout avantage à falsifier des documents afin de gonfler la valeur marchande de l'immeuble afin de soutirer le maximum du prêt hypothécaire et, après quelques paiements, ce dernier disparaissait dans la nature avec la petite caisse. Il laissait ainsi les propriétaires avec un immeuble hypothéqué bien souvent au-delà de la valeur marchande de l'immeuble. Beaucoup ont dû déclarer faillite.
Trop beau pour être vrai
Une règle du gros bon sens; si un parfait inconnu vous aborde en vous disant qu'il vient de découvrir une mine d'or, pourquoi alors aurait-il besoin de vous pour l'exploiter? Pensez-y deux fois avant de donner vos informations financières à quelqu'un, étranger ou pas...