vendredi 14 mai 2010
Le début est assez classique, on voit les scènes de constitution du ghetto de Varsovie puis son évacuation, c’est toujours aussi impressionnant mais n’apporte pas grand-chose car ces scènes ont été tournées cent fois par d’autres cinéastes. C’est la deuxième partie qui est la meilleure notamment toutes les scènes où le pianiste (son nom est trop difficile à écrire !) se retrouve seul dans un appartement, enfermé et isolé du monde. Et suprême torture, il y a un piano dans la pièce dont il ne peut jouer sans se faire remarquer et arrêter, on voit le pianiste mimer ses gestes à quelques centimètres au dessus des touches. Le générique où défilent les notes de Chopin est lui aussi très beau, je ne peux pas dire qu’il m’ait réconcilié avec Chopin, compositeur que j’ai du mal à apprécier, mais je me suis quand même laissé entraîner.