Magazine Culture
Par Arash Derambarsh - BSCNEWS.FR / Le Paris Saint-Germain fête cette année ses 40 ans. Mon premier souvenir au Parc des Princes (le nom du stade de la Porte de Saint-Cloud et de la porte d’Auteuil) a été à mes douze ans, le samedi 12 juin 1993. C’est la finale de la coupe de France, PSG – Nantes avec sa pléiade de stars et de grands joueurs : Bernard Lama, Ricardo, Georges Weah, David Ginola, Antoine Karembeu, Claude Makelele,… J’y étais avec mon frère jumeau et mon père. Paris a gagné 3 -0. C’était beau. Le Président de la République François Mitterrand remettait la coupe à Paul Le Guen et Antoine Kombouaré dans un stade complet avec 45000 spectateurs. Il y avait des couleurs, des paillettes, de la joie, des sourires et de la fierté. Ce mélange d’émotions, c’est l’esprit que je me suis toujours fait du football et de la capitale de la France ; Paris, ville lumière.
Le Paris Saint-Germain en 1970, c’est l’histoire de jeunes passionnés, Daniel Hechter, Jean-Paul Belmondo, Guy Crescent (Président de la société de transport Calberson), Pierre-Etienne Guyot (responsable du Racing-Club de France), Enrico Macias, Sacha Distel, Annie Cordy, Jean Richard, Mireille Mathieu, Robert Castel et surtout 20000 souscripteurs. C’était l’époque des pionniers, des amoureux du football, du sport et de la vie.
Depuis, le club a gagné 14 titres (2 fois champion de France, une coupe d’Europe, 8 coupes de France, 3 coupes de la Ligue) et a connu de très grands noms (Safet Susic, Luis Fernadez, Dominique Bathenay, Mustapha Dahleb, Dominique Rocheteau, Gérard Houiller, Joël Bats, Henri Michel, Jocelyn Angloma, Daniel Bravo, Arthur Jorge, Valdo, Rai, Leonardo, Nicolas Anelka, Youri Djorkaeff, Marco Simone, Okocha, Gabriel Heinze, Ronaldinho, Pauleta, Ludovic Giuly,…).
Aujourd’hui pourtant, le PSG ne fait plus rêver. Pire, il fait peur et fait fuir. La violence et les résultats médiocres font mourir le club à petit feu.
Le Paris Saint-Germain a eu quatre périodes à mon sens. La période familiale avec Daniel Hechter dans les années 70. Puis avec Francis Borelli, c’était l’ère du patron proche de ses joueurs à façon Bernard tapie version l’Olympique de Marseille (OM) des années 90 sans le côté fric. L’arrivée de Canal Plus a fait passer le club à un stade supérieur, celui de l’ambition et du spectacle. Michel Denisot et Bernard Brochand (actuel député-maire de Cannes) avaient d’ailleurs symbolisé cette période par le slogan « PSG fait nous rêver ». Depuis 1998, le PSG a connu neuf présidents (Charles Bietry, Laurent Perpère, Francis Graille, Pierre Blayau, Alain Cayzac, Simon Tahar, Charles Villeneuve, Sébastien Bazin et Robin Leproux). Autant dire, qu’avec cette instabilité, il n’y a aucune possibilité de construire et de bâtir en toute sérénité.
Si le PSG connait des problèmes avec certains « supporters », ceux-ci n’ont rien à voir avec la très grande majorité des fans, comme moi. En parlant de vécu, j’ai parcouru depuis mes 15 ans toutes les tribunes du Parc des Princes. Le Kop de Boulogne, le Virage Auteuil, La tribune Paris et la tribune Présidentielle. J’y ai rencontré des êtres humains, des passionnés, des parisiens ou des banlieusards qui aiment le club de la capitale.
Un match au Parc des Princes, c’est une réunion de famille, un rituel, un rassemblement.
Alors, il y a eu des violences. Je les appelle des faits divers qui n’ont rien à voir avec le football. Et des réponses, qui sont de fausses bonnes idées, ont été apportées. Vouloir supprimer et dissoudre certaines associations de supporters (Boulogne Boys, Supras d’Auteuil,..) à cause de certains délinquants, c’est comme fermer une autoroute car il y a des chauffards. Mais le pire, c’est que cela n’empêchera jamais des délinquants de continuer à agir. Un délinquant est un délinquant, un supporter est un supporter. Merci de ne jamais les confondre.
Alors oui Monsieur le Président de la République Nicolas Sarkozy, oui chère Madame la Secrétaire d’Etat Rama Yade, oui chère Madame le Garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie et oui Monsieur le Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, vous ne devez pas céder devant les délinquants et criminels. Il faut de la fermeté. Mais n’oubliez pas que les incidents ont lieu en dehors du stade et pas dedans. D’autre part, ne pénalisez pas les vrais supporters en supprimant l’Histoire du Paris Saint-Germain et du Parc des Princes.
Rappelez-vous du petit enfant que j’étais (ou que vous étiez). J’avais 12 ans lorsque je suis allé au Parc des Princes, je regardais le terrain avec des étoiles dans les yeux. Je regardais chanter les supporters dans les tribunes du virage Auteuil et du Kop de Boulogne avec des grands yeux. Des yeux d’enfants. Et ces yeux, il y en a beaucoup au Parc des Princes. Ne supprimez pas notre Histoire, nos rêves et notre passion à cause d’une minorité de délinquant qui font honte à la France entière.
Un Homme ou une Femme politique doit avoir de la vision et prendre de la hauteur devant une telle situation. Montrez-vous à la hauteur de l’événement, à savoir éradiquer la violence mais ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain.
Par ailleurs, nous avons besoin d’une véritable ambition pour Paris et pour sa capitale. Le maire, Bertrand Delanoë, doit être actif pour ce projet. Si nous voulons d’un vrai club et d’une vraie équipe, il faut alors y mettre les moyens. Nous sommes la seule capitale dans le monde occidentale à ne pas avoir une bonne équipe de football. Pire, il n’y a qu’un seul grand club là où l’Italie (AS Roma et Lazio de Rome), l’Espagne (Real Madrid et Atletico Madrid) et l’Angleterre (Chelsea, Arsenal) en ont plusieurs.
Paris est une ville lumière dans le monde et elle est fascine. Le PSG est un patrimoine de la ville. Et nous voulons d’un grand club pour la capitale. Nous voulons revoir les grands classico PSG – OM, revoir des PSG – Real Madrid ou PSG - Arsenal, des victoires, de la joie et de la fraternité.
Paris peut et doit encore nous faire rêver. Albert Camus (Prix Nobel en 1957) disait : « Ce que je sais de la morale, c'est au football que je le dois ». Qu’est-ce qu’il avait raison.
Le Paris Saint-Germain en 1970, c’est l’histoire de jeunes passionnés, Daniel Hechter, Jean-Paul Belmondo, Guy Crescent (Président de la société de transport Calberson), Pierre-Etienne Guyot (responsable du Racing-Club de France), Enrico Macias, Sacha Distel, Annie Cordy, Jean Richard, Mireille Mathieu, Robert Castel et surtout 20000 souscripteurs. C’était l’époque des pionniers, des amoureux du football, du sport et de la vie.
Depuis, le club a gagné 14 titres (2 fois champion de France, une coupe d’Europe, 8 coupes de France, 3 coupes de la Ligue) et a connu de très grands noms (Safet Susic, Luis Fernadez, Dominique Bathenay, Mustapha Dahleb, Dominique Rocheteau, Gérard Houiller, Joël Bats, Henri Michel, Jocelyn Angloma, Daniel Bravo, Arthur Jorge, Valdo, Rai, Leonardo, Nicolas Anelka, Youri Djorkaeff, Marco Simone, Okocha, Gabriel Heinze, Ronaldinho, Pauleta, Ludovic Giuly,…).
Aujourd’hui pourtant, le PSG ne fait plus rêver. Pire, il fait peur et fait fuir. La violence et les résultats médiocres font mourir le club à petit feu.
Le Paris Saint-Germain a eu quatre périodes à mon sens. La période familiale avec Daniel Hechter dans les années 70. Puis avec Francis Borelli, c’était l’ère du patron proche de ses joueurs à façon Bernard tapie version l’Olympique de Marseille (OM) des années 90 sans le côté fric. L’arrivée de Canal Plus a fait passer le club à un stade supérieur, celui de l’ambition et du spectacle. Michel Denisot et Bernard Brochand (actuel député-maire de Cannes) avaient d’ailleurs symbolisé cette période par le slogan « PSG fait nous rêver ». Depuis 1998, le PSG a connu neuf présidents (Charles Bietry, Laurent Perpère, Francis Graille, Pierre Blayau, Alain Cayzac, Simon Tahar, Charles Villeneuve, Sébastien Bazin et Robin Leproux). Autant dire, qu’avec cette instabilité, il n’y a aucune possibilité de construire et de bâtir en toute sérénité.
Si le PSG connait des problèmes avec certains « supporters », ceux-ci n’ont rien à voir avec la très grande majorité des fans, comme moi. En parlant de vécu, j’ai parcouru depuis mes 15 ans toutes les tribunes du Parc des Princes. Le Kop de Boulogne, le Virage Auteuil, La tribune Paris et la tribune Présidentielle. J’y ai rencontré des êtres humains, des passionnés, des parisiens ou des banlieusards qui aiment le club de la capitale.
Un match au Parc des Princes, c’est une réunion de famille, un rituel, un rassemblement.
Alors, il y a eu des violences. Je les appelle des faits divers qui n’ont rien à voir avec le football. Et des réponses, qui sont de fausses bonnes idées, ont été apportées. Vouloir supprimer et dissoudre certaines associations de supporters (Boulogne Boys, Supras d’Auteuil,..) à cause de certains délinquants, c’est comme fermer une autoroute car il y a des chauffards. Mais le pire, c’est que cela n’empêchera jamais des délinquants de continuer à agir. Un délinquant est un délinquant, un supporter est un supporter. Merci de ne jamais les confondre.
Alors oui Monsieur le Président de la République Nicolas Sarkozy, oui chère Madame la Secrétaire d’Etat Rama Yade, oui chère Madame le Garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie et oui Monsieur le Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, vous ne devez pas céder devant les délinquants et criminels. Il faut de la fermeté. Mais n’oubliez pas que les incidents ont lieu en dehors du stade et pas dedans. D’autre part, ne pénalisez pas les vrais supporters en supprimant l’Histoire du Paris Saint-Germain et du Parc des Princes.
Rappelez-vous du petit enfant que j’étais (ou que vous étiez). J’avais 12 ans lorsque je suis allé au Parc des Princes, je regardais le terrain avec des étoiles dans les yeux. Je regardais chanter les supporters dans les tribunes du virage Auteuil et du Kop de Boulogne avec des grands yeux. Des yeux d’enfants. Et ces yeux, il y en a beaucoup au Parc des Princes. Ne supprimez pas notre Histoire, nos rêves et notre passion à cause d’une minorité de délinquant qui font honte à la France entière.
Un Homme ou une Femme politique doit avoir de la vision et prendre de la hauteur devant une telle situation. Montrez-vous à la hauteur de l’événement, à savoir éradiquer la violence mais ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain.
Par ailleurs, nous avons besoin d’une véritable ambition pour Paris et pour sa capitale. Le maire, Bertrand Delanoë, doit être actif pour ce projet. Si nous voulons d’un vrai club et d’une vraie équipe, il faut alors y mettre les moyens. Nous sommes la seule capitale dans le monde occidentale à ne pas avoir une bonne équipe de football. Pire, il n’y a qu’un seul grand club là où l’Italie (AS Roma et Lazio de Rome), l’Espagne (Real Madrid et Atletico Madrid) et l’Angleterre (Chelsea, Arsenal) en ont plusieurs.
Paris est une ville lumière dans le monde et elle est fascine. Le PSG est un patrimoine de la ville. Et nous voulons d’un grand club pour la capitale. Nous voulons revoir les grands classico PSG – OM, revoir des PSG – Real Madrid ou PSG - Arsenal, des victoires, de la joie et de la fraternité.
Paris peut et doit encore nous faire rêver. Albert Camus (Prix Nobel en 1957) disait : « Ce que je sais de la morale, c'est au football que je le dois ». Qu’est-ce qu’il avait raison.
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