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Au lieu de 'repos', il aurait été préférable que j'écrive de 'vacances', les vacances ne sont pas toujours reposantes. On fait les valises ce matin, quatre jours de folies New-Yorkaises. Je pense que je vais en profiter pour aller sur le site où a eu lieu la conférence sur la reconstruction d'Ayiti, ils y ont sûrement oublier quelque chose d'important. Tout le monde ici était assis sur le bout de sa chaise, la vie serait miraculeusement meilleure après le 31 mars. On aurait au moins le sentiment que le pays allait avoir un plan, un projet. Qu'une vision de la suite allait s'imposer à nous. Depuis, c'est le silence. Quelques tentatives pour déplacer des déplacés qui sont dans des camps un peu plus à risque. Imaginez le risque quand les vents de 230 km vont venir dépeigner ce beau monde là, et faire voler les tentes et les abris. Personne n'y avait pensé, le monde entier n'a pas envoyé des tentes para-cycloniques… Pour se mettre dans l'ambiance des vacances, on est sorti hier soir. Un 'jam session' à la saveur reggae. C'est un des avantages des rastas, ils ne sont jamais dépeignés.