La première partie était dévolue à Datcha Mandala, qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Du hard-rock un tantinet bas du front, un guitariste pas mal mais un chanteur / bassiste assez limite : c'est à peu près tout ce que j'ai retenu du groupe.
Le temps d'un long changement de plateau, c'est aussi l'occasion de reprendre un bol d'air frais après avoir "profité" de l'air confiné de la cave de la salle. Nos deux guitaristes sont donc sur scène lorsque je redescends, leur copain batteur attendant sagement derrière ses fûts. Puis finalement, c'est le coup d'envoi, la libération aussi pour quelques affiicionados du groupe. C'est donc parti pour une grosse heure de rock'n'roll bien nerveux et énergique. Le trio ne connaît visiblement pas la marche arrière, et boxe dans la catégorie de The Hives ("4321" par exemple), entre autres groupes. Bref, c'est très efficace, le chanteur a pas mal de charisme et d'humour, et assez régulièrement, on entend des tubes potentiels, comme "The Pirates of Oblivion" ou "Gimme the Drugz". C'est joué à 100 à l'heure, et ça fait du bien par où ça passe, la température monte (y compris dans certains membres de la foule, dont le degré d'alcoolémie monte, monte, monte...) et le plaisir que prennent les musiciens sur scène se répercute sur l'audience, un peu clairsemée mais néanmoins bien active. Au bout d'une heure, le principal chanteur termine dans le public, fait ami ami, distille quelques dernières blagues dans un français amusant, et quand ils terminent et que je décide de partir, je pense qu'ils sont restés pour encore partager ce chouette moment de rock'n'roll, pas poseur pour un sou et surtout droit dans ses baskets.
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