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Stiletto

Par Corentino

L’histoire d’une femme qui va se venger de la wesh coast !

Affiche du film Stiletto

Des hauts talons, un couteau, des flingues, une vengeance...

Stiletto raconte la tendre histoire de Priscilla, ancienne prostituée russe qui a réussi la ritournelle de séduire le grand parrain grec qui l’employait. D’ailleurs, lui en est tombé éperdument amoureux et l’a couvert d’or. Le truc c’est qu’alors que monsieur se prélasse avec d’autres individus du même sexe dans un bain public que nous appellerons « centre de remise en forme » afin de ne pas éveiller de soupçons supplémentaires… Donc pour vous situer la scène, le gros grec est à poil sous la douche avec un gros mexicain, et paf la savonnette tombe au sol. Le gros mexicain n’a même pas le temps de s’avancer pour la ramasser qu’il se fait égorger, limite décapité par une plantureuse (enfin, on a l’impression car avec la buée de la douche on ne voit pas très bien) blonde à coup de couteau. Ensuite elle se lance sur son amant grec et l’éventre comme un goret à la ferme.

N’importe quel spectateur un tantinet attentif aurait immédiatement compris qu’il s’agit d’un crime passionnel, qu’elle ne supportait plus de perdre son petit Nyklos qui allait batifoler sous la douche avec Rodriguez. Mais que Nenni, les réalisateurs (ou presque) américains sont bien plus fourbes que cela. Ces grands malades ont été écrire un scénario improbable que seul ma rigueur professionnelle m’empêche de critiquer d’avantages sous peine de vous gâter la surprise …
Bien que j’émette des réserves sur le nombre de personnes qui iront voir ce film après m’avoir lu.

Bref, tout ce charabia pour dire que ce film est une bouse une vraie. Il y a des Grecques qui tapent sur des Mexicains avec une bande de nazis au centre, et vice versaille et une petite blondinette armée d’un couteau à cran d’arrêt aussi gros qu’un avant bras qui évolue au milieu de la discorde.

À mon avis un studio avait eu un rab d’acteurs typés (ne savant pas jouer pour autant) et s’est dit qu’il pouvait peu être moyen d’en faire quelque chose vite fait mal fait. C’est mal cadré, c’est mal réalisé, les acteurs jouent aussi mal que les footballeurs de ligue1, la musique est naze. Dans les années 70, je dis pas mais en 2010, c’est clairement pas possible. Sans compter les scènes de sexe toride d’amour passionnel qui semblent avoir été rajoutées au dernier moment pour assurer un petit succès.

Evidement, un film aussi mal fait ne sera pas projeté sur les écrans français, par contre vous trouverez surement le DVD chez carrefour.

Et cerise sur le gâteau, c’est en fait le remake d’un film des années 69.


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