Pour la Nuit des Musées, ce Samedi 15 Mai 2010, l’organisateur invite les utilisateurs à « twitter la nuit ». Le principe est celui d’un partage par les internautes mobiles via Twitter de leurs bons plans. Les visiteurs apposeront le hashtag #NDMTW sur leurs messages. Les bonnes nouvelles seront ainsi relayées via le media social.
Promotion de l’opération : relais entre l’affichage 4 par 3 et le web mobile
Et en route vers http://mobile.blog.nuitdesmusees.culture.fr/
Si je vous parle de cette opération, c’est qu’elle est la mise en œuvre réussie de mobile tag.
Une campagne 4 par 3 promeut la Nuit des Musées. Elle porte les informations clefs : visuel symbole, nom de l’opération, date, prix (gratuit), adresse web, sponsors… et dans le coin droit, sans légende, un tag 2D.
Les curieux, les frustrés du tag activent sans plus tarder leur application. Dans mon cas : Mobile Tag. Après avoir visé le tag, l’application et le mobile font leur travail. Le prospect arrive sur la page dédiée au mobile et à l’opération du blog Nuit des Musées. Celle-ci explique de manière simple le principe de l’opération décrit ci-dessus. Les curieux sont valorisés. Une forte proportion doit relayer la nouvelle.
Site mobile de destination après consultation du tag 2D
Edward Munch, Nuit des Musées : la culture montre la voie du code 2D
Cette création de trafic est la seconde que je repère dans l’univers culturel. La pinacothèque avec l’expo Munch avait ouvert la voie. Elle permettait depuis les affiches présentes sur le réseau Metrobus de découvrir quelques œuvres du peintre.
Regardez, derrière la chaise, un tag 2D !
Les promoteurs d’événements culturels parient donc sur l’ouverture d’esprit de leur public et sur leur capacité à explorer ses nouvelles technologies. Ils renouvellent ainsi leur communication et dynamisent leur relation avec leur public.
Les tags 2D, outils des stratégies multicanal
Lorsque l’on développe des communications ou présences multicanal, on est souvent confronté aux pertes d’audience à l’occasion du passage d’un media à l’autre. Mes prospects diffèrent leur action car ils ne disposent pas immédiatement des « outils » requis. Le lecteur d’un encart devra franchir plusieurs étapes avant de retourner son bon de commande. Dans la rue, le « spectateur » d’une affiche aura un parcours encore plus long avant de pouvoir réagir à une offre. Les tags 2D, plus tard la réalité augmentée, font sauter de nombreuses étapes et facilitent la mise en relation entre prospect et émetteur.
J’imaginais donc cette technologie rapidement adoptée par les marchands spécialisés en technologie. A l’occasion d’offres spéciales, RueDuCommerce, Surcouf, Pixmania… pourraient créer du trafic à partir d’affichages à durée limitée. Leurs offres sont aujourd’hui dans le métro, pourquoi ne pas tabler sur de l’achat d’impulsion ? De même, la presse micro qui enrichit parfois ses articles de complément web routés via des tags 2D serait l’hôte parfaitement indiqué d’offres publicitaires à pensée marketing direct.
Je remercie donc ces annonceurs culturels d’avoir démontré avec efficacité l’intérêt de cette technologie. J’attends avec impatience de découvrir des actions commerciales probantes.
Avez-vous vu des exemples en France ou ailleurs ?