Paul Piché chante cette phrase qui touche toujours, même au bout de centaine d’écoutes. Les écouteurs envoient en stéréo des sons distincts dans mes deux oreilles, entre au cœur une seule émotion. Incapable de décrire, intelligence ou limitation de mettre en mots ? Je m’en fous ! Malgré cette dévastation, les ayisien trouvent toujours le moyen de nous faire naviguer dans cette ‘vie qui arrive à se faire belle’, celle qui émerveille sans fin. Au réveil ce matin à Jacmel, des clowns mangeaient, il fallait se donner des forces pour la journée. Des comédiens haïtiens qui animent la vie dans les camps, parlent de prévention du paludisme, de la violence sexuelle, de la reconstruction sécuritaire, …. Aujourd’hui, ils étaient à Jacmel pour aborder la question de l’exclusion sociale des personnes handicapées. Problème dans la culture haïtienne aggravé par le séisme, ils sont aujourd’hui 40 000 de plus à avoir cette épithète sur la tête ! Les clowns étaient au nombre de 7. Ils font partie d’une troupe d’une centaine de personnes qui font dans la culture pour passer des messages, ‘trouver l’enfance pour mieux survivre’ me dira une des personnes qui les accompagne. Je voyais ces clowns faire la grimace à l’objectif de mon kodak, je pensais au sourire qu’ils font éclore dans la vie des campeurs, je me disais que la vie arrive toujours ‘à se faire belle’. À moins que ce soit notre capacité d’émerveillement qui soit toujours vivante. L’enfance pour mieux survivre.
Paul Piché chante cette phrase qui touche toujours, même au bout de centaine d’écoutes. Les écouteurs envoient en stéréo des sons distincts dans mes deux oreilles, entre au cœur une seule émotion. Incapable de décrire, intelligence ou limitation de mettre en mots ? Je m’en fous ! Malgré cette dévastation, les ayisien trouvent toujours le moyen de nous faire naviguer dans cette ‘vie qui arrive à se faire belle’, celle qui émerveille sans fin. Au réveil ce matin à Jacmel, des clowns mangeaient, il fallait se donner des forces pour la journée. Des comédiens haïtiens qui animent la vie dans les camps, parlent de prévention du paludisme, de la violence sexuelle, de la reconstruction sécuritaire, …. Aujourd’hui, ils étaient à Jacmel pour aborder la question de l’exclusion sociale des personnes handicapées. Problème dans la culture haïtienne aggravé par le séisme, ils sont aujourd’hui 40 000 de plus à avoir cette épithète sur la tête ! Les clowns étaient au nombre de 7. Ils font partie d’une troupe d’une centaine de personnes qui font dans la culture pour passer des messages, ‘trouver l’enfance pour mieux survivre’ me dira une des personnes qui les accompagne. Je voyais ces clowns faire la grimace à l’objectif de mon kodak, je pensais au sourire qu’ils font éclore dans la vie des campeurs, je me disais que la vie arrive toujours ‘à se faire belle’. À moins que ce soit notre capacité d’émerveillement qui soit toujours vivante. L’enfance pour mieux survivre.