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Caprica – Saison 1, Partie 1

Publié le 14 mai 2010 par Mg

Syfy ayant décidé de scinder en deux la première saison (tournée) de Caprica, le spin-off de Battlestar Galactica, voyons donc si la même mécanique est installée pour cette deuxième série qui se déroule une cinquantaine d’années avant la fuite en avant de l’Humanité.

Ne cherchez pas les points communs, tout ceci se déroule bien avant BSG. A part quelques membres du casting récupérés en seconds rôles, les créateurs Ron D. Moore et son équipe rebâtissent un monde qu’ils ont consciencieusement détruits au début de la première série. Nous retrouvons donc une ville connue de nom : Caprica. Capitale d’une colonie, et centre nerveux des douze mondes humains, la ville héberge deux familles qui nous seront importantes : les Adama, plus connue pour le futur amiral de la flotte dans BSG, et les Graystone, dont le rôle sera plus du côté de la fabrication des Cylons. Tout débute par un attentat, tuant deux jeunes filles, une Adama et une Graystone donc. Les deux familles, détruites, vont finalement se croiser pour mieux se déchirer : on est ici dans un registre de science fiction matînée de sagas familiales.

L’ambiance est radicalement différente de la série originelle. Ici moins de tension, moins d’action pour plus de réflexion. Ce rythme fournira le plus défaut du début de saison (cette première n’en comptant que 9), faisant retomber le soufflet très (trop?) longtemps. Basant son récit sur une réalité où les mondes virtuelles pullulent et le reste mixe parfaitement vieux décors et gadgets futuristes, la série trouve peu à peu ses marques, pas si éloignées de sa grande soeur. La religion y prend là aussi, comme dans les premières saisons de BSG, toute son importance, mêlée à des rebelles d’autres colonies, ou de consortium commerciaux s’affrontant à tout va. Dans tout ça, l’épine dorsale de la série est contenue dans la survie des deux jeunes filles tuées dans l’explosion (voir pilote), dont les consciences ont été sauvegardées dans un monde virtuel plutôt inamical. Et comme tout s’enclenche bien, la jeune fille Graystone va trouver le moyen d’infiltrer la puce d’un cyborg en devenir… Un cylon donc. Première étape vers une machine intelligente.

Cette première partie de saison devra donc lutter entre des rebelles pas si actifs, une religion aux desseins étranges, des familles brisées entre deuil, tradition et compétition professionnelle. Si la toile de fond fait de nombreuses références aux fans, aucun lien direct n’est fait avec BSG. On quitte d’ailleurs assez peu le sol de Caprica. Les dernières minutes réhaussent cependant le niveau, offrant des développements intéressants sur ce qui pourrait suivre. Mais ce qu’il manque au final, ce sont des enjeux clairs et un but à l’ensemble, car Caprica s’enfonçe à de nombreuses reprises dans des enjeux moraux qui nous sont inconnus, n’ayant pas encore assimilés l’ensemble du monde qui s’offrent à nous (et puis on connaît la fin..). Quelques morceaux d’intérêt nous font cependant attendre la suite, car nous ne sommes qu’à quelques années de la première guerre entre coloniaux et cylons, il s’agirait donc de commencer à se bouger.


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