Août 2003, lac Inle situé dans les montagnes de l’état Shan. Un de mes souvenirs le plus marquant de Birmanie…
Inle signifie littéralement sept ethnies. La population est constituée d’Inthas, Shans, Taungyo, Pa-O, Danus, Kayah, Danaw et Birmans. La population vit dans des maisons de bois et de bambou sur pilotis. J’ai passé trois nuits sur le lac Inle dans une de ces structures typiques et quelle expérience ! Difficile de trouver ces marques dans une habitation où les mouvements et les vibrations se font en permanence sentir. La première nuit ne fut pas des plus faciles, dans cette atmosphère humide, inutile de préciser la gentille compagnie des bébêtes. Des moustiquaires étaient bien prévues, plutôt rassurant ? Pas tant que ça, elles étaient perforées de toute part, rafistolées de bout de scotchs et de sparadraps, de quoi laisser un accès libre à mes amis les insectes.. J’étais déjà ravie de savoir à quelle sauce j’allais être mangée et je n’ai pas été déçue !
Le lac Inle c’est avant tout le charme à la mode birmane. Un cadre de vie dépaysant rythmé par le bal de ces pirogues traditionnelles, seul moyen de transport de la région. Bercée par cet environnement, j’ai découvert des pratiques locales surprenantes, dont ces jardins flottants où sont cultivés fruits et légumes, formés de racines rassemblées et tenus par des piquets de bambou. Ces nappes végétales, très fertiles, font rempart aux crues du lac. Malgré l’apparence, elles sont d’une stabilité et solidité implacables, ma chère cousine ayant même eu l’occasion de pouvoir y gambader.
Ce lieu fait partie des lieux incontournables de Birmanie où il fait bon vivre, la douceur faisant échos à la convivialité et la bonne humeur locale. La région à l’état sauvage est sublime. Les couchés de soleil rasant le lac, un émerveillement quotidien.
Ps : J’aurais avec plaisir partager des clichés, mais mon appareil m’avait malencontreusement abandonné quelques jours auparavant à Rangoon.
Diana
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