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Les Londoniens du New Young Pony Club (NYPC) reviennent avec un deuxième album, autoproduit et enregistré dans leur studio de Hornsey, The Optimist. Plus mûr, plus sombre, ils franchissent l’étape du numéro deux sans égratignures. « New », c’est le cas de le dire. Plus connus pour être associés aux Klaxons, à CSS ou au mouvement fluo-kids, on imaginait mal le groupe débarquer avec un son et des rythmiques carrément new-wave et presque glaciaux par moments. L’Electro rock n’est pour autant pas écartée ; le NYPC d’antan subsiste. On pourrait assimiler ce tournant, du côté obscur, mais dans un autre registre, à celui des Horrors, en 2009. Plusieurs points communs sont à signaler pour cela: les claviers, une basse beaucoup plus accentuée, de longues intros à la sauce eighties. Pour un groupe de cette verve, un revirement pareil ne méritait à priori pas le titre équivoque de THE OPTIMIST. Pour info, c’est après déception amoureuse que la chanteuse Tahita Blumer écrit les paroles, dans la lignée de: « You have said your name is not for me. I’ve tried not to be disappointed. » (dans "The Optimist"). Sa voix flirte opinément avec la basse et plus qu’un chant, elle scande les paroles à son interlocuteur perdu. Cette track semble d’ailleurs être le point de départ de cette direction nouvelle prise par le groupe. Plus adulte peut-être.