Pourquoi y a t-il actuellement si peu d'écrivains et d'artistes libéraux ? Pourquoi y a-t-il tant d'hostilité au libéralisme dans le monde littéraire et cinématographique ? (Le libéralisme est pris ici dans sa dimension économique d'adhésion au libre-marché)
Comment se fait-il qu'à l'exception d'Ayn Rand, il n'y ait aucun roman pro-capitaliste, et pourquoi les libéraux négligent-ils autant le recours à la fiction, à la science-fiction et au polar pour plaider leur cause ?
Tout avait pourtant bien commencé entre libéralisme et littérature, surtout en France, avec Voltaire, Madame de Staël (photo), Benjamin Constant, Stendhal… Mais tout cela s'achève après 1830-1840.
Au XXème siècle, à l'exception de Mario Vargas Llosa en Amérique du Sud, c'est surtout aux États-Unis que des écrivains comme John Dos Passos, Saul Bellow et surtout Ayn Rand, soutiendront le libéralisme dans son sens classique et non corrompu.
Le séminaire d'Alain Laurent prendra la forme d'une introduction à ce vaste sujet : le mercredi 19 mai à 19 heures, 53 rue d'Auteuil, Paris XVI.
Image : Germaine de Staël. Image libre de droits, reprise de Wikibéral.