S'il reconnaît que les pertes enregistrées par plusieurs intervenants ont été "significatives et spectaculaires", Christian Noyer a néanmoins écarté le scénario d'un "risque majeur" pour la santé et la solidité du système financier. Mais la grande incertitude reste le risque d'une contagion de cette crise financière sur l'économie réelle. Sur ce point, le gouverneur de la Banque de France s'est en revanche montré plus prudent. "Les turbulences sur les marchés financiers ont créé des incertitudes macroéconomiques", a-t-il expliqué, précisant que cette propagation à l'économie réelle dépendrait de l'évolution des marchés du crédit.
Rappelant que les banques centrales ont ces derniers mois injecté massivement des liquidités sur les marchés, Christian Noyer a indiqué que leur rôle essentiel est d'assurer le bon fonctionnement des marchés interbancaires qui se sont retrouvés cet été complètement grippés. Mais tout n'est pas pour autant terminé car cette crise financière a fait surgir de nouveaux défis pour la communauté internationale. Christian Noyer a ainsi indiqué que les régulateurs planchaient actuellement sur les problèmes liés à la valorisation des instruments financiers complexes comme les titrisations de créances ou les dérivés de crédit. Il a également souligné la "fragilité des structures hors-bilan et des véhicules de titrisation" des établissements financiers.
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