A ceux qui n’ont pas encore lu comment s’en foutre plein les fouilles en bourse pour les nuls, « Restons Correct ! » à le plaisir de révéler qu’il s’agit, sur un marché « à terme », de vendre des valeurs qu’on ne possède pas en espérant les racheter moins chers qu’on ne les a vendues avant de devoir les « livrer » à leur acquéreur.
C’est simple comme la préparation d’une (vraie) galette-saucisse, facile en apparence et, comme le Loto, ça peut rapporter gros.
Or, tous les spéculateurs vous le diront aussi : si quand ça baisse ça baisse, quand ça remonte ça remonte aussi et la reprise des cours finit toujours par se produire. Ne serait-ce que quand, saisis de panique, les vendeurs « à découvert » rachètent en catastrophe ce qu’ils ont imprudemment vendu la veille ou l’avant-veille.
En jargon boursier on appelle ça une « reprise technique ».
Seuls ceux qui vivent claquemurés bien au chaud dans la niche éducative publique s’en étonneront : quand on se donne pour objectifs de « former des citoyens » et de bouter les inégalités hors des classes, faut pas s’étonner qu’on n’ait pas le temps d’apprendre en plus aux gosses à lire, à écrire et à compter. Ajoutez à cela que, pour des raisons évidentes de formation initiale, le niveau moyen des enseignants tend inéluctablement à se rapprocher de celui de leurs élèves et vous saisirez toute la pertinence de notre conseil boursier du jour :
Vendez l’Ecole Publique à découvert, vous êtes surs de gagner !