Un beau film sur le développement personnel comme jamais Hollywood n’aurait eu l’idée d’en faire
We got a winner !
Bob est un garçon a problème comme dit si bien l’éducation nationale, mais à sa décharge il faut savoir qu’il est élevé par son père et ses quatre oncles qui squattent toujours la maison de leur mère. Et mayonnaise sur le cornet de frites, son père est alcoolique et autant diverocé que communiste. Difficile d’étudier dans de bonne condition. Mais le p’tit bob ne lâche rien.
La merditude des choses est un très grand film, un chef-d’œuvre. Une chronique sociale bien noire, bien crasseuse, qui sent l’alcool et la pisse comme un roman de Zola (les longueurs en moins). Le scénario avec son alternance de scènes de joie et de déchéance joue avec vos nerfs.
Les acteurs jouent tellement bien qu’on a l’impression que c’est un reportage. Les plans sont relativement bons, suffisamment en tout cas pour que certaines images puissent se retrouver encadrées dans votre salle à manger. Par contre, faudra éviter d’organiser des diners si vous êtes membres du rotary, ça risque de choquer voire de couper l’appétit de vos hôtes.
Tout ça pour dire que le cinéma belge n’est pas mort, il pétille à la frimousse comme un picon bière et il croustille comme un moule frite.
Et une bande annonce pour la 4′
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Ah oui par contre j’ai oublié de vous dire que c’est est en flamand sous titré français. Mais dites vous que ça rajoute du vrai.