Les cahiers au feu et les livres au milieu !

La Cour des comptes

épingle le système

scolaire français

Cette dépêche de AFP est dramatique ! Mais si vous voulez lire les 216 pages du Rapport lui même vous les trouverez ici :

http://www.la-croix.com/illustrations/Multimedia/Actu/2010/5/12/rapportecole.pdf.

Ne manquez surtout pas la réponse de Monsieur le Ministre de l’Education Nationale qui ne se sent nullement épinglé… Il explique sur 6 pages que le Mamouth n’a rien à faire d’un tel avis qui doit être tout simplement nuancé terme Oh combien pudique ! trop pudique même !

De la maternelle au lycée, l’école aggrave les inégalités et produit de l’échec. C’est le constat sans appel de la Cour des comptes, après deux ans d’enquête sur le terrain. En cause : “une mauvaise organisation” du système, trop uniforme, qui ne tient pas comptes des besoins des élèves.

“La performance du système éducatif français a, au cours des dernières années, plutôt diminué, sous l’effet de son inefficacité à lutter contre les inégalités scolaires”, a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, lors de la présentation d’un rapport sur le système scolaire français intitulé “L’éducation nationale face à l’objectif de la réussite de tous les élèves“.
En cause: “une mauvaise organisation”, trop uniforme, qu’il faut repenser “en l’adaptant à l’hétérogénéité des élèves”.

La France championne des redoublements

tion des établissements”, après avoir “recensé les besoins d’accompagnement individualisé des élèves”, et de donner aux équipes éducatives la responsabilité de répartir leurs moyens.

Elle prône aussi “un effort exceptionnel” pour les établissements “confrontés à la plus grande difficulté scolaire”, ainsi que des moyens de soutien scolaire supplémentaires pour ceux qui font baisser les taux de redoublement.

Avec 40% des élèves de 15 ans ayant redoublé au moins une fois (chiffres OCDE de 2003), l’Hexagone est le “champion des redoublements” pourtant “inefficaces et très coûteux”, quand les pays nordiques, le Japon ou le Royaume-Uni ont des taux “nuls ou quasi-nuls”.

AFP