Le procès en appel du crash de l’A 320 sur le Mont Saint Odile, qui remonte à 1992, vient de se terminer, alors que le tribunal correctionnel, après 14 années d’expertises et de contre-expertises et des semaines de débats avait relaxés les prévenus, poursuivis pour homicide et blessures involontaires.
Comme il fallait s’y attendre, la lumière n’a pas jailli des débats devant les magistrats de la cour d’appel de Colmar, qui se sont donné jusqu’au mois de mars pour rendre leur sentence.
Les avocats de la défense ont imputé la faute aux pilotes qui sont morts dans l’accident. Ils ne peuvent pas s’expliquer alors que les parties civiles, imputent la responsabilité du crash à des défaillances techniques.
Comme les conditions techniques ont depuis profondément changé, on devrait pouvoir conclure, sans déchoir, par un concours de circonstances non maîtrisé à l’époque.