En raison du soutien du dispositif Scellier relatif à l’investissement locatif, le prix des logements neufs collectifs s’est accru au cours du premier trimestre 2010. Au niveau national, le prix de mise en vente des programmes ressort à 3 764 euros du mètre carré.
D’une année sur l’autre, les promoteurs ont tendance à réduire la superficie des logements de quelques métres carrés afin d’améliorer la solvabilité de leurs clients. Ainsi les appartements de deux pièces tournent autour de 44 m2 contre 46 m2, un an plus tôt. Leur prix moyen ressort à 169.858 euros contre 164.573 euros en 2009. Les grands logements voient leur surface rognée : seulement 86 m2 au lieu de 87 m2 pour les quatre pièces. Et seulement 114 m2 au lieu de 117 m2 pour les cinq pièces. Pour les trois pièces, la superficie se stabilise à 64 m2, avec un prix de 232.065 euros contre 219.559 euros en 2009. La réglementation sur l’accessibilité des handicapés fait passer la superficie moyenne des studios de 29 à 30 m2.
Un prix moyen de 3.764 euros/m2
Au niveau national, le prix de vente au m2 habitable des logements collectifs, hors parking s’inscrit à 3.764 euros/m2, en hausse de 7 % par rapport au premier trimestre 2009. Au niveau de la région parisienne, les réservations de logements auprès des promoteurs affichent une hausse annuelle de 25 %. Toujours en Ile-de-France, seul le département de la Seine-Saint-Denis reste à la traîne. Dans les programmes immobiliers mis en vente en région parisienne, c’est-à-dire en petite couronne et en grande banlieue, le prix moyen au m2 s’affiche à 4.490 euros, en hausse de 8 % sur un an. Mais dans les départements résidentiels de l’Ouest parisien, c’est-à-dire dans les Hauts-de-Seine et dans les Yvelines, cette moyenne est largement dépassée.
Quel que soit le niveau de prix, la tendance observée sur le marché de l’immobilier collectif neuf a besoin d’être consolidée. En principe, dès le 1er juillet 2010 le doublement du prêt à taux zéro qui solvabilise les primo-accédants n’aura plus cours. Sans compter que la construction de logements BBC (base consommation) risque d’entraîner un surcoût. Et que d’ici la fin de l’année, une légère reprise des taux d’intérêt immobilier n’est pas à exclure.
(Source)