éd. Presses de la Renaissance, 95 p.
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Sur les pas de Colette, on trouve d’abord Sido sa mère qui la baptise Sidonie. Le père est son deuxième mari, le capitaine Colette, héros des guerres du Second Empire. Dans la maison de Saint-Sauveur, l’enfance de Colette est heureuse, pleine de ces sensations et de ces images qui nourriront ses futurs romans d’aucuns diront naturalistes.
Un peu plus loin sur les pas de Colette, il y a aussi l’incontournable Willy pour qui elle servira de nègre avant de s’émanciper. Colette devient parisienne et avec cette nouvelle qualité, elle adopte une nouvelle vie, pleine de fêtes, de dîners et de rencontres avec les plus grands artistes du moment, Valéry, Gide, Wilde…
En poursuivant les traces de l’écrivaine, on la retrouve avec les femmes de sa vie dont la marquise de Morny, dite Missy avec qui elle se lie pendant près de six ans. L’amorale des années vingt divorce une seconde fois. Au milieu de toutes ces turpitudes amoureuses Colette écrit ses plus grands succès, le Blé en herbe, Chéri, le pur et l’impur et collabore à plusieurs journaux.
Elle file son destin glorieux d’écrivaine talentueuse jusqu’à ses années d’immobilité et son au revoir définitif le 3 août 1954. Macha Méril qui a joué Colette, qui a lu tout Colette, se fait la guide du destin de son idole qu’elle a aimée dans ses frasques et sa syntaxe, qu’elle a pleuré aussi adolescente.
Le texte a l’humilité et la connaissance secrète d’une amie, les illustrations suivent la géographie intime d’une "troubadour de la langue française". Un très bel hommage à celle qui nourrit et inspira tant de lectrices et de lecteurs.