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Ségolène Royal repasse à l'offensive sur le plan national. La crise redistribue la donne et impacte directement les Gouvernements sortants.
Depuis l'automne 2009, aucune démocratie occidentale n'échappe à la sanction du pouvoir sortant.
Aux Etats-Unis, le parti républicain s'est refait une santé.
L'Allemagne et la Grande-Bretagne n'échappent pas à la règle d'ailleurs assez classique où l'opinion sanctionne ceux qui ne sont pas parvenus à l'écarter ou la libérer rapidement de la crise.
La crise s'installe comme la grande faucheuse des Gouvernements sortants.
Dans ce contexte, les pouvoirs sortants ont souvent deux attitudes.
D'une part, ils expliquent trop la crise comme s'ils en étaient les auteurs donc les responsables.
D'autre part, ils sont paralysés par la crise et laissent donc l'espace pour que d'autres s'occupent de la sortie de crise.
Ségolène Royal veut manifestement incarner le mouvement dans ces circonstances.
Il y a place pour de grandes redistributions. Les "grandes manoeuvres" ne vont plus tarder à débuter.